ACTIVITES ECONOMIQUES

1)   Agriculture



Les principales cultures maraîchères sont d’une part la tomate qui est devenue une culture de rente et occupe l’essentiel des surfaces maraîchères ( 35 %) et d’autre part, les choux, l’oignon, le gombo, le bissap, les haricots, la courge 

L’agriculture est la principale activité dans la zone. L’essentiel des productions provient des cultures maraîchères qui représentent 40% des 14 448 ha  de superficies cultivées de la communauté rurale, contre 20% pour le maïs et le sorgho; le reste, 40% réparti entre l’arachide, le mil souna, le niébé, le gombo, le bissap et les fruitiers.

 

L’agriculture sous pluie connaît un net recul du fait de la baisse des rendements, du non disponibilité de terres de culture fertiles et de la baisse de la pluviométrie. Les cultures vivrières prennent le dessus sur les cultures de rente comme l’arachide.

 
Champ de mil

Les contraintes liées a l’agriculture :
En plus de la rigueur climatique (déficit et l’irrégularité des pluies), l’agriculture dans la zone, se heurte à des contraintes de taille qui limite fortement son expansion. Elles peuvent se résumer à:

- l’absence de maîtrise de l’eau (affaissement de la nappe phréatique, ruissellement important, problèmes d’exhaure de l’eau) ;
- la dégradation des terres ;
- la difficulté d’accès aux intrants de qualité ;
- la vétusté du matériel agricole ;
- l’importance du parasitisme des cultures ;
- l’insuffisance et à la qualité des produits phytosanitaires ;
- l’insuffisance de l’équipement maraîcher ;
- l’insuffisance de l’organisation et de la formation des producteurs ;
- la divagation des animaux ;
- la difficulté de conservation et à l’absence de moyens de transformation des produits agricoles ;
- l’enclavement causé par l’impraticabilité des voix de communication
.

2)   Elevage

L’élevage occupe une place non négligeable dans l’économie locale. Il est de type semi intensif à extensif.

La population est essentiellement agricole, chaque famille élève de petits ruminants (ovins, caprins). Cet élevage de petits ruminants est surtout l’apanage des femmes.

La race bovine observée est issue du croisement du zébu et de la race Ndama.

a) Alimentation du bétail

En hivernage, les pâturages sont constitués de la forêt classée et des champs laissés en jachère qui se trouvent entre les zones de latérite du Tanghor et les sols dior où se cultivait l’arachide. Le disponible fourrager arrive à satisfaire les besoins des animaux grâce au tapis herbacé présent dans la zone de jachère.


Elevage extensif

Par contre, durant la saison sèche, l’aire de pâturage s’étend à la zone réservée aux grandes cultures. Avec la dégradation rapide du tapis herbacé, le bétail est confronté à des difficultés de pâturage malgré l’apport des ligneux fourrager et l’utilisation des résidus et sous produits agricoles.

 

b) Dominantes pathologiques

Il n’est pas rare que des foyers de charbon symptomatique ou de fièvre aphteuse sévissent dans la communauté rurale.

Au niveau des ovins et caprins, on rencontre souvent des cas de pasteurellose. Chaque année le troupeau est décimé plus particulièrement chez les caprins.

Chez les équins, des cas de fourbures et de colique sont observés. Cette année, une peste équine a tué des chevaux.
Pour la volaille, la peste aviaire fait chaque année des ravages dans le cheptel.

c) Contraintes liées a l’élevage : Elles se résument à:

- le vol du bétail ;
- la difficulté d’alimentation du bétail, notamment de mai a août ;
- l’insuffisance de points d’abreuvage du bétail ;
- l’insuffisance de la couverture sanitaire du bétail ;
- la faible connaissance des techniques d’embouche bovine ;
- la mauvaise gestion du troupeau ;
- la méconnaissance des techniques de conservation de fourrage ;
- la faible performance des races.

3)   Foresterie

La biodiversité végétale du terroir a été fortement affectée. Cette régression constatée par les populations locales tient pour l’essentiel aux sécheresses cycliques qui ont un effet de sélection sur la végétation. Les espèces les plus résistantes a la récession climatique ont survécu, celles plus exigeantes en eau ont disparu.
En outre, l’intérêt économique que présentaient certaines espèces avait conduit a leur exploitation excessive, aggravée par une sécheresse persistante qui a eu pour conséquence, une régression continue du couvert végétal ligneux.

 

4)   Le commerce

 Essentiellement informel et composé du petit commerce, il est pratiqué par quelques boutiquiers et les femmes. Les produits de consommation courante sont commercialisés dans les marchés. En plus du marché officiel du village centre de Tivigne Tanghor il existe des marchés informels créés par les femmes des villages excentrés. C’est le cas des marchés de Palo, Tchiaye, Fouloume, etc. Les femmes y écoulent leurs légumes, mais l’essentiel de la production maraîchère est commercialisée en dehors de la communauté rurale. Il serait nécessaire pour développer le commerce de réfectionner le marché actuel et d’y construire des souks.  

L’insuffisance et l’impraticabilité de moyens de communication (véhicules et routes) font que les producteurs de tomate sont a la merci de commerçants externes, les banabanas, qui fixent eux-mêmes les prix.

5)   Art et Artisanat

Il est dominé par la poterie qui est pratiquée par les femmes de la famille des forgerons du village de Nguick Fall. On rencontre des décorateurs, des musiciens, etc. Certains artisans font les cordes pour attacher leurs animaux.
Certains fabriquent des bracelets à partir des cornes de vache. Ils s’approvisionnent aux abattoirs à Dakar. Pendant la saison hivernale, les cornes appropriées sont rares, c’est la raison pour laquelle des stocks sont constitués pendant la période propice.
Les produits sont écoulés à Dakar mais à des prix pouvant être d’avantages relevés si les artisans étaient mieux organisés. D’autres pratiquent la couture, la teinture, le batik, la menuiserie métallique, la réparation des pneus, la maçonnerie etc.

Les principales contraintes rencontrées dans ce domaine sont relatives a :
- l’absence de moyens des artistes et des artisans (financiers et matériels) ;
- l’inorganisation des artistes et des artisans ;
- l’absence de débouchés ;
- la faible technicité des artisans.

6)   Autres potentialités

C’est une zone accidentée avec des collines et des bas fonds. Le lac Tan ma se situe a l’Ouest de Mont-Rolland. Au Nord et au nord-ouest, il y a l’océan Atlantique.
C’est une zone propice au développement du tourisme de la pêche, et de la chasse.

 
Vue à partir de la colline du bassin de rétention (coucher de soleil)

 

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