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ACTIVITES ECONOMIQUES 1) Agriculture L’agriculture est la principale activité dans la zone. L’essentiel des productions provient des cultures maraîchères qui représentent 40% des 14 448 ha de superficies cultivées de la communauté rurale, contre 20% pour le maïs et le sorgho; le reste, 40% réparti entre l’arachide, le mil souna, le niébé, le gombo, le bissap et les fruitiers.
L’agriculture sous pluie connaît un net recul du fait de la baisse des rendements, du non disponibilité de terres de culture fertiles et de la baisse de la pluviométrie. Les cultures vivrières prennent le dessus sur les cultures de rente comme l’arachide.
Les contraintes liées a l’agriculture : - l’absence de maîtrise de l’eau (affaissement de la nappe phréatique, ruissellement important, problèmes d’exhaure de l’eau) ; 2) Elevage L’élevage occupe une place non négligeable dans l’économie locale. Il est de type semi intensif à extensif. La population est essentiellement agricole, chaque famille élève de petits ruminants (ovins, caprins). Cet élevage de petits ruminants est surtout l’apanage des femmes. La race bovine observée est issue du croisement du zébu et de la race Ndama. a) Alimentation du bétail En hivernage, les pâturages sont constitués de la forêt classée et des champs laissés en jachère qui se trouvent entre les zones de latérite du Tanghor et les sols dior où se cultivait l’arachide. Le disponible fourrager arrive à satisfaire les besoins des animaux grâce au tapis herbacé présent dans la zone de jachère. Par contre, durant la saison sèche, l’aire de pâturage s’étend à la zone réservée aux grandes cultures. Avec la dégradation rapide du tapis herbacé, le bétail est confronté à des difficultés de pâturage malgré l’apport des ligneux fourrager et l’utilisation des résidus et sous produits agricoles. b) Dominantes pathologiques Il n’est pas rare que des foyers de charbon symptomatique ou de fièvre aphteuse sévissent dans la communauté rurale. Au niveau des ovins et caprins, on rencontre souvent des cas de pasteurellose. Chaque année le troupeau est décimé plus particulièrement chez les caprins. Chez les équins, des cas de fourbures et de colique sont observés. Cette année, une peste équine a tué des chevaux. c) Contraintes liées a l’élevage : Elles se résument à: - le vol du bétail ; 3) Foresterie La biodiversité végétale du terroir a été fortement affectée. Cette régression constatée par les populations locales tient pour l’essentiel aux sécheresses cycliques qui ont un effet de sélection sur la végétation. Les espèces les plus résistantes a la récession climatique ont survécu, celles plus exigeantes en eau ont disparu. 4) Le commerce L’insuffisance et l’impraticabilité de moyens de communication (véhicules et routes) font que les producteurs de tomate sont a la merci de commerçants externes, les banabanas, qui fixent eux-mêmes les prix. 5) Art et Artisanat Il est dominé par la poterie qui est pratiquée par les femmes de la famille des forgerons du village de Nguick Fall. On rencontre des décorateurs, des musiciens, etc. Certains artisans font les cordes pour attacher leurs animaux. Les principales contraintes rencontrées dans ce domaine sont relatives a : 6) Autres potentialités C’est une zone accidentée avec des collines et des bas fonds. Le lac Tan ma se situe a l’Ouest de Mont-Rolland. Au Nord et au nord-ouest, il y a l’océan Atlantique.
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