Trois mont-rollandais sont dans une charette : un francenabé (imigré en france),un expatrié du japon et un venant d'amérique. Ils se rendaient à un village lointain du "taggo" pour saluer un vieux oncle. Le japonais sort tout a coup un téléphone portable et crâne bien devant les autres. L'américain veut faire mieux et sort un ordinateur portable de la taille d'une calculette. Il frime bien avec. Le français voulant crâner aussi mais n'ayant rien, pète et dit au deux autres qui le regardent hontis : "C'est rien, je reçois un fax !"Banki so da na def virement""

On demande à un jeune de Diassa
"Comment faire pour tester le nouveau pont qui sera érigé entre Diassa et Fouloune ?"
Sa réponse:"On met toutes les belles-mères sur le pont : s'il résiste, c'est que l'oeuvre est bonne, s'il craque, c'est une bonne oeuvre."

Un vieux mont-rollandais de plus de 65 ans aimerait bien planter du manioc dans son champ mais il est tout seul, vieux et trop faible.

Il envoie alors une lettre à son fils qui étudie à Paris pour lui faire part de son problème.

"Cher Fara, je suis très triste car je ne peux pas planter du manioc dans mon champ du Yékhé. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi tu aurais pu m'aider à retourner la terre. Je t'aime, ton Père"

Deux semaine après, le vieil homme reçoit une carte postale: "Cher Père, s'il te plaît, ne touche surtout pas au champ de Yékhé. J'y ai caché la sortie des gisements de pétrol dont on parle à Mont-Rolland. Moi aussi je t'aime. Fara ton fils"

Le surlendemain matin arrivent chez le vieillard les équipes de recherche et de reconnaissance de sol et même une unité d'élite de la gendarmerie. Ils fouillent tout le champ, millimètre par millimètre et repartent déçus car ils n'ont rien trouvé.

En fin de semaine, le vieil homme reçoit un coup de fil de la
part de son fils :

"Cher Père, je suis certain que la terre de tout le champ est
désormais retournée et que tu peux planter tes maniocs. Je ne pouvais pas faire mieux."

Un quinquagénaire venait fraîchement d'épouser une jeune nymphe aux rondeurs généreuses d'une belle sérère, à la taille de guêpe et dont le regard vous foudroie et vous laisse sans voix (Houroul AYNI DEUGUENETANE, VRAI THIAFATHI)


Notre cher quinquagénaire et sa nouvelle femme convolèrent en voyage de noce pour un mois et notre homme se rendit compte bien vite que sa femme était inépuisable et qu'elle en redemandait à chaque fois.


Après une semaine sans sommeil, il se résolut à parler à sa femme et fixa ses règles en ces termes :


- Désormais nous n'aurons des rapports que les jours se terminant par REDI (mercredi et vendredi pour vous faciliter la tâche.)


Sa femme (YA WONTé qui venait de découvrir le fruit de la passion ne pût tenir qu'une semaine et se jura de faire transgresser au mari ses propres règles.


Un LUNDI donc, elle s'arma de tous les accessoires que nous connaissons à la femme Sénégalaise histoire de faire chavirer son homme (Thiouraye, Nali, Némali, Dogali, Gongo, Bek soukeur, nay deugueur, thiabi keur gui, khouli beute, songouma, yaye bagne, Bine bine, néko réle, et j'en passe). On dirait une déclaration de guerre voilée. Elle ne laissa rien au hasard. Ce jour là, le mot TRANSPARENCE trouva toute sa signification. Si vous voyez ce que je veux dire.


A l'heure de se coucher, notre homme allongé ; sa femme vint poser l'encensoir prés de son tendre époux et se baissa histoire d'y jeter quelques graines de thiouraye (dogali) , puis, lentement, entreprit de se coucher à la gauche de son mari et, pour passer de l'autre côté, elle enjamba son mari en lui frôlant doucettement la cuisse et se coucha. C'était le Geste de trop qui ne tardait pas à faire son effet. BA MBEUR (j'ai oublié de préciser que c'est de lui qu'il s'agit) voulant rompre son règlement sans faire voir à sa femme qu'il revient sur sa parole de maître de maison engagea alors la conversation:


-Alors mon chou, kégn so, sama tiapali bong bong, sama amoul bayi, sama somnifére (série de mots câlins), LUNDREDI you déma té ndi ? (Comment s'est passé ton LUNDREDI).

La femme:
- Rien de spéciale, à part une folle envie de dormir. J'ai sommeil

BA MBEUR:
- FOU WONAY TOUSSE, KHéNé NDé MBAL (tu n'as rien dit)